En tant que consommateurs, nous sommes tous attentifs à la qualité de l’eau que nous buvons. Celle qui coule de notre robinet est majoritairement de bonne qualité, sauf en cas d’épisodes de très fortes pluies comme celles que nous avons connues fin 2023. Pour tirer le meilleur parti de l’eau chez soi, quelques gestes simples peuvent être mis en œuvre :
- laisser couler l’eau avant de la consommer quand elle a stagné dans les canalisations (2 minutes vous êtes parti plus de 2 jours)
- utiliser l’eau froide pour la boisson, la préparation et la cuisson des aliments : l’eau chaude favorise le transfert des métaux des canalisations dans l’eau et dégrade sa qualité bactériologique
- si l’eau a un goût de chlore, la laisser dans une carafe en verre ouverte pendant quelques heures au frigo.
Le site gouvernemental du Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités délivre toutes les informations sur la qualité de l’eau en France (et donc en région) : on y trouve les bilans sur les nitrates, pesticides, la qualité radiologique de l’eau…
À consulter régulièrement pour valider la qualité de l’eau délivrée.
"L’argument principal utilisé par les marques est la pureté de l’eau,
car elle est prélevée dans des sources profondes qui ne sont pas contaminées."
En marge des adeptes du robinet, on trouve les buveurs d’eau en bouteille (dont la majorité sont en plastique). L’argument principal utilisé par les marques est la pureté de l’eau, car elle est prélevée dans des sources profondes qui ne contiennent pas de contamination. Mais ça, c’était avant qu’on apprenne que les plus gros vendeurs d’eau la traitaient depuis des années pour la rendre propre à la consommation.
C’est rigolo, non, de payer son eau du robinet au prix de l’eau en bouteille ! Et de générer des déchets plastiques en quantité industrielle !
Bref, s’il fallait un argument de plus pour comprendre que le temps de l’eau sous plastique est révolu, nous vous confirmons que près de 80 % des eaux embouteillées sont contaminées aux microplastiques. On pense aujourd’hui que la totalité est contaminée aux nanoplastiques (des bébés microplastiques). À ce stade de nos connaissances scientifiques, et face aux lobbys de l’eau, on peut au moins dire que ces pollutions ont des effets sur le système reproductif humain. Les conditions de stockage, de transport, les palettes en plein soleil pendant des jours… le reste des problèmes émergera au fur et à mesure des prochains scandales, qui pourraient bien sonner le glas de l’eau en bouteille.