Trier les biodéchets s’applique à tous les professionnels qui en génèrent plus de 10 tonnes par an, soit l’équivalent de 150 à 200 repas/jour.
Outre l’aspect réglementaire, réduire ses biodéchets permet de faire des économies et de préserver l’environnement. Biotop a les réponses…
Quels déchets sont concernés ?
- les déchets non-dangereux biodégradables de jardin ou de parc
- les déchets non-dangereux alimentaires issus des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail
- les déchets provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires,
- les huiles alimentaires usagées ( ou HAU : huiles de cuisson d’aliments, huiles neuves non commercialisables pour cause de défaut de conditionnement).
Ne sont pas des biodéchets
- les sous-produits animaux (risques pour la santé publique)
- les biodéchets contenant une fraction crue de viande ou de poisson
- les biodéchets liquides autres que les huiles alimentaires
Biotop prend en charge vos biodéchets. Nous vous fournissons les contenants respectant les normes de stockage et de collecte. Nous les collectons sur site (jusqu'à 2 fois / semaine en fonction du besoin). À chaque collecte, un bon d’enlèvement vous est remis pour le suivi de traçabilité, la prestation est facturée mensuellement.
Puis les biodéchets sont acheminés sur un site de revalorisation organique en Nord Charente, puis transformés par méthanisation (production énergétique/ biogaz) et compostage (retour au sol).
Quels sont les professionnels concernés ?
- Les industries agroalimentaires,
- Le commerce alimentaire,
- La restauration traditionnelle
- Les établissements de santé (Hôpitaux, EPAD, maisons de retraite…)
- Les établissements scolaires (Collèges, lycées…)
En valorisant vos biodéchets, vous réduisez votre fiscalité indirecte : la filière biodéchets exonère de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) (Déchets, émissions polluantes, huiles, lessives et matériaux d’extraction).
Vous n’êtes pas obligé de disposer d’un local réfrigéré. Cependant, cet équipement limite le développement bactérien et toutes les nuisances associées au stockage des biodéchets, ce qui permet de réduire la fréquence des collectes.
En France, 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année (16 milliards d’euros), soit l’équivalent de 3 % de nos émissions de gaz à effet de serre.