Kezaco : analyse du cycle de vie (ACV)

1. L’extraction des matières premières et le choix d’une source d’énergie pour la fabrication et le fonctionnement du produit
2. la fabrication avec l’utilisation de machines et de main-d’œuvre
3. le stockage du produit et/ou son acheminement à son utilisateur final ou à un point de distribution
4. puis la phase d’usage du produit
5. après cette 4^e phase, le produit entre en fin de vie.
   Il sera soit réparé, soit démonté pour pièces, soit il subira le traitement adapté en tant que déchet.

1. La conception du service (ce poste n’est pas significatif dans cet exemple)
2. le matériel amorti (un local commercial, le matériel de coiffure)
3. la mise en avant du service (publicité liée au salon de coiffure)
4. la prise de contact avec les clients (interface numérique, téléphone, prospection)
5. les consommables (shampoings, capes, produits de coiffage)
6. la logistique pour mettre en place le service (livraison des produits ou transport dans le cadre d’une prestation à domicile)
7. les impacts liés à la réalisation de la prestation (consommation d’eau et d’électricité du salon)
8. la fin de vie des consommables et l’entretien du matériel amorti (gestion des déchets, entretien du salon).

Chacune de ces phases va inclure des flux de matière et d’énergie qui induisent des déchets et de la pollution.

• multi-étapes : on évalue un bien ou service du « berceau à la tombe »
• multi-critères : on évalue des indicateurs liés à plusieurs catégories d’impacts. Contrairement au Bilan Carbone® qui mesure uniquement l’empreinte carbone d’un bien ou d’un service, l’ACV peut mesurer la consommation d’eau, les flux d’énergie et de déchets, l’impact sur les sols etc.
  Exemple : le dérèglement climatique est une catégorie d’impact et le CO2 équivalent est l’unité qui vient qualifier cette catégorie 
• fonctionnelle : l’ACV n’étudie pas strictement le produit ou le service en question mais se concentre sur le service rendu. Elle permet de comparer différents produits ou services qui rendent la même fonction. Pour définir cette fonction, on utilise l’unité fonctionnelle…
  À SAVOIR : l’unité fonctionnelle est une unité de mesure qui évalue le service rendu par le produit (ex pour l’ACV d’un pot de peinture : couvrir 1 m2 de mur avec une opacité de 0,98 pour une durée de vie de 10 ans). Ainsi on peut comparer plusieurs pots de peinture différents en fonction des exigences du métier !
• normalisée ISO : le principe, le cadre, les exigences de l’ACV sont définis par les normes ISO 14040 à ISO 14049.
  La norme permet de comparer les évaluations à l’international.

1. Définition du champ de l’étude (unité fonctionnelle, objectifs, périmètre). L’approche sera différente si l’objectif est de comparer des produits entre eux ou d’écoconcevoir un produit spécifique
2. Inventaire (recueil des données) : on regarde les flux entrants (extraction et utilisation des matières premières, consommation d’énergie d’un processus de production ou d’un service…) et des flux sortants (pollutions, production de déchets ou de matières…).
3. Évaluation de l’impact (calculs) cette évaluation est souvent réalisée à l’aide de bases d’impacts (modèles de référence) pour chaque flux entrant et sortant
4. Interprétation (analyse des résultats et propositions d’améliorations)