Tout comme nous naissons, vivons et trépassons, tous les produits, fabriqués dans l’industrie par exemple, ont une phase de création, d’utilisation et une fin de vie.
De sa conception à son acquisition, un produit va passer par différentes étapes impliquant divers flux.
Tout commence par l’extraction de matières premières et par le choix d’une source d’énergie pour le fonctionnement du produit et sa fabrication en elle-même.
Puis vient sa fabrication avec l’utilisation de machines et de main d’œuvre.
Une fois abouti, le produit doit être stocké et/ou acheminé à son utilisateur final ou à un point de distribution.
Lorsque l’utilisateur n’a plus besoin du produit ou que son fonctionnement est altéré, le produit entre en fin de vie. Il sera soit réparé et remis en service soit démonté pour pièces soit subira le traitement qui lui est adapté en tant que déchet.
Chacune de ces phases va inclure des flux de matière et d’énergie qui vont générer des déchets et de la pollution.
L’analyse du cycle de vie
Afin de remédier à ces impacts environnementaux, il existe un outil d’optimisation et de priorisation appelé l’ACV :
« l’analyse du cycle de vie (ACV) est une technique d’évaluation des aspects environnementaux et des impacts environnementaux potentiels associés à un système de produits ». (ISO 14044)
Cet outil permet d’agir sur différents points vis-à-vis du produit :
- l’analyse du marché et de la concurrence
- la réponse aux objectifs définis/demandés
- les choix et prises de décisions en matière de conception et fabrication
- l’empreinte écologique/impact environnemental
Un exemple
Melting Pot est un substrat pour les toitures végétalisées fait à 100 % de matières recyclées et de co-produits.
Lors de sa conception, une analyse du cycle de vie a été effectuée afin de le positionner sur le marché des toits végétalisés classiques.
Résultat : ce substrat a un impact positif sur l’environnement puisqu’il favorise d’autant plus le développement de la biodiversité et consomme des déchets pour sa propre fabrication.
Avec l’éco-conception, on tend à :
- repousser la fin de vie voire boucler les cycles de vie à l’infini
- optimiser les flux afin de réduire l’impact environnemental et économique
La logique inverse de l’analyse du cycle de vie existe également : il s’agit du principe de l’obsolescence programmée !